Chaires de recherche
Le Centre de recherche est le lieu d’accueil de plus de 22 chaires de recherche du Canada ou de chaires dotées, œuvrant au sein d’infrastructures de recherche de pointe répondant aux plus standards internationaux. Nos chaires de recherche réunissent des experts autour de grands enjeux en santé cardiovasculaire. Soutenues par le gouvernement du Canada et des institutions publiques et privées, elles permettent de structurer des programmes de recherche ambitieux autour de thématiques prioritaires, tout en formant la relève scientifique. Au croisement de l’excellence scientifique et de l’innovation en santé, ces pôles d’expertises donnent les moyens d’explorer en profondeur des questions complexes, tout en accélérant le transfert des découvertes vers les patients.
Chaires de recherche du Canada
Recherche, formation, innovation
Financées par le gouvernement fédéral, les Chaires de recherche du Canada visent à renforcer l’excellence de la recherche au pays, dans des domaines stratégiques. Ces chaires prestigieuses sont attribuées à des chercheuses et chercheurs de haut niveau pour leur permettre d’approfondir leurs connaissances, de rayonner sur la scène internationale et de former la relève.
Julie Hussin est professeure agrégée au Département de médecine de l’Université de Montréal et chercheuse à l’ICM où elle dirige un laboratoire de bioinformatique.
Les progrès de l’intelligence artificielle (IA) et des technologies « omiques » sont en train de transformer la recherche biomédicale. Cependant, des biais dans les données et les analyses peuvent restreindre leur pertinence pour une variété de groupes démographiques.
En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada en science des données multi-omiques responsable, la professeure Julie Hussin combine des ensembles de données moléculaires avec des analyses pilotées par l’IA, afin de découvrir de nouveaux aspects des systèmes biologiques et de leur évolution, en mettant l’accent sur l’équité et l’inclusivité. Elle et son équipe de recherche conçoivent des algorithmes d’IA équitables et non biaisés, notamment en recherche cardiovasculaire, en s’assurant que les résultats profiteront à toutes les populations, et pas seulement à celles qui ont été historiquement surreprésentées dans les données de recherche médicale. Ils étudient également l’évolution de nouveaux agents pathogènes et se penchent sur d’importantes familles de gènes ayant des applications en biotechnologie. En encourageant l’équité dans la recherche informatique, ils aspirent à ce que les progrès biomédicaux conduiront à des systèmes de santé plus durables, plus équitables et mieux adaptés à l’échelle mondiale.
Patrick Lavoie est professeur agrégé à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal et chercheur régulier à l’ICM.
Objectif de la recherche :
Comprendre comment les professionnels de la santé apprennent à prendre des décisions dans des contextes complexes, afin de concevoir des stratégies de formation efficaces, contextualisées et adaptées à leurs besoins.
Description :
Dans tous les milieux de soins, les infirmières et infirmiers sont appelés à prendre des décisions cliniques complexes, souvent dans l’urgence et l’incertitude. Ces décisions, qui mobilisent leur capacité à observer, interpréter et intervenir, ont un impact direct sur la sécurité des patients, la qualité des soins et l’expérience vécue par les personnes soignées et leurs proches.
Le professeur Patrick Lavoie consacre ses travaux à mieux comprendre comment les professionnels de la santé développent leur jugement clinique dans ces contextes variés. À travers sa Chaire de recherche du Canada, il explore l’apprentissage de la prise de décision en situation réelle et conçoit des stratégies pédagogiques innovantes pour le soutenir tout au long de la formation initiale et continue.
Ses recherches s’appuient sur des approches diversifiées — simulation, formation immersive, analyse de la pratique, oculométrie — et sont menées en partenariat étroit avec les milieux de soins et d’enseignement. Son objectif est de renforcer l’autonomie décisionnelle des infirmières et infirmiers, de soutenir l’intégration professionnelle des nouvelles recrues et de renforcer la capacité des équipes à offrir des soins sécuritaires et efficaces. En valorisant le rôle essentiel du jugement clinique infirmier, cette chaire contribue à la qualité des soins dans un système en pleine transformation marqué par une rareté de main-d’œuvre.
Marie-Pierre Dubé est professeure titulaire à l’Université de Montréal, chercheuse et Directrice du Centre de pharmacogénomique Beaulieu-Saucier à l’Institut de cardiologie de Montréal. Elle dirige aussi le laboratoire en statistique génétique, bioinformatique et pharmacogénomique à l’ICM
Chaque année, des milliers de Canadiens développent un diabète et des maladies cardiovasculaires, et certains réagissent mieux que d’autres aux traitements. Marie-Pierre Dubé, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en analyse des données de la médecine de précision, s’efforce de comprendre pourquoi. Avec son équipe de recherche, elle tente de cerner et de valider de nouvelles cibles médicamenteuses et de déterminer les sous-groupes de patients qui répondent mieux aux médicaments. Leur objectif est de découvrir de nouvelles solutions de médecine de précision pour traiter les maladies cardiovasculaires et le diabète.
Pour y parvenir, Marie-Pierre Dubé s’appuie sur son expertise en génétique statistique et en pharmacogénomique (l’étude de la relation entre la variation génétique individuelle et la réponse aux médicaments), reconnue à l’échelle mondiale. Son équipe et elle-même utilisent de grands ensembles de données génomiques pour effectuer des analyses à l’aide de statistiques traditionnelles, de l’intelligence artificielle (IA) et de modèles d’inférence causale. Elles espèrent pouvoir tirer de leurs analyses de données des conclusions qui soutiendront les développements de la médecine personnalisée.
John Rioux est professeur agrégé de médecine à l’Université de Montréal et directeur du Laboratoire de génétique et de médecine génomique en inflammation à l’Institut de cardiologie de Montréal
Objet de la recherche :
Utiliser la génétique et la médecine génomique pour identifier les causes des maladies communes et développer des approches permettant des traitements plus personnalisés.
Description :
Les maladies communes telles que les maladies inflammatoires chroniques (ex. : maladie de Crohn, le lupus, la sclérose en plaques, etc.) et les maladies cardiovasculaires (ex. : mort subite cardiaque, athérosclérose, etc.) sont des maladies complexes, résultant de plusieurs facteurs de risques génétiques et non-génétiques (ex. : tabagisme).
Beaucoup des traitements disponibles aujourd’hui visent à traiter les symptômes et non les causes biologiques sous-jacentes à la maladie. Même dans les cas où des traitements visant les mécanismes biologiques ont été développés, ils sont souvent utilisés de façon générale. Par conséquent, ces traitements peuvent s’avérer inefficaces pour certains patients. Or, cette situation pourrait bientôt changer grâce aux travaux du professeur Rioux.
Depuis quelques années les études du professeur Rioux et ses collègues ont catalogué un grand nombre de facteurs de risques génétiques pour ces maladies communes et ont ainsi dévoilé certains mécanismes biologiques clés pour ces maladies. Rioux utilise des technologies de pointe en génétique, génomique et biologie intégrative dans le but d’arriver à une compréhension détaillée de la maladie et des différences biologiques entre les patients.
Ses recherches contribuent à créer de meilleurs outils de diagnostic et de prise en charge clinique des patients. En repérant des cibles de traitement, la recherche du professeur Rioux pourrait mener à une approche personnalisée en matière de traitement des maladies communes.
Dr Jean-Claude Tardif est cardiologue et directeur du Centre de recherche de l’Institut de cardiologie de Montréal
Objet de la recherche :
Découvrir, mettre au point et valider des traitements de la cardiopathie, et transposer des hypothèses et des concepts novateurs en essais cliniques et dans la pratique.
Description :
Le monde fait face à une prévalence croissante de la cardiopathie et à une population accrue qui est à risque de développer une cardiopathie. Bien qu’un certain nombre de traitements efficaces aient été mis au point, il est urgent de disposer de nouveaux outils pour évaluer de nouveaux traitements potentiels et réduire le fardeau du risque cardiovasculaire.
Le Dr Jean-Claude Tardif et son équipe cherchent à trouver certains de ces nouveaux outils. Il axe ses efforts sur la découverte, la mise au point et la validation de biomarqueurs (mesures pour évaluer la fonction cardiaque) et de traitements cardiovasculaires novateurs.
Dr Tardif vise à mettre au point des traitements pour lutter contre l’athérosclérose (épaississement et durcissement des parois artérielles) et les pathologies connexes ainsi qu’à découvrir et à valider des biomarqueurs cardiovasculaires novateurs. Il mènera ensuite une recherche translationnelle (transformant les découvertes biologiques en médicaments) sur les biomarqueurs et les traitements anti-athérosclérose qu’il met au point. Les biomarqueurs seront testés dans le cadre d’études précliniques et évalués au moyen d’études cliniques rigoureuses par l’utilisation de vastes cohortes de patients et d’un centre de coordination de calibre mondial à Montréal.
L’objectif du Dr Jean-Claude Tardif est de transformer sa recherche en applications cliniques répondant à des besoins médicaux non satisfaits et à améliorer les soins aux patients. Sa recherche devrait mener à de nouveaux traitements de la cardiopathie qui profiteront aux patients et aux systèmes de santé de par le monde.
Guillaume Lettre est chercheur à l’Institut de cardiologie de Montréal et professeur adjoint en médecine à l’Université de Montréal
Objet de la recherche :
Utiliser la génétique pour découvrir pourquoi certains patients souffriront de maladies génétiques communes, telles l’infarctus du myocarde (crise cardiaque), tandis que d’autres seront épargnés.
Description :
Nous n’avons jamais bien compris pourquoi certaines personnes ayant des habitudes de vie saine tombent soudainement gravement malades, tandis que d’autres qui fument ou s’alimentent mal ne le deviennent pas. Voilà ce que Guillaume Lettre, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les traits génétiques complexes, tente de déterminer. Pour ce faire, lui et son équipe recensent des variations génétiques qui prédisposent les gens à présenter des maladies cardiovasculaires courantes, comme les crises cardiaques ou l’hypertension, ou qui les protègent contre celles-ci.
Lettre tente aussi de découvrir pourquoi des patients atteints de la même maladie ont parfois des complications différentes. Il se concentre sur l’anémie falciforme, une maladie héréditaire du sang qui touche environ 20 000 Canadiens.
En découvrant et caractérisant de nouveaux gènes, la recherche de Guillaume Lettre contribuera à l’élaboration de meilleures stratégies pour diagnostiquer et traiter les maladies du cœur et du sang.
Frédéric Lesage est chercheur à l’Institut de cardiologie de Montréal et professeur en génie électrique à l’École Polytechnique de Montréal. Il se spécialise dans le développement de techniques d’imagerie optique.
Les recherches poursuivies dans le cadre de cette chaire ont pour objectif de développer de nouvelles technologies de pointe en matière d’imagerie optique qui permettront d’explorer les fonctions vasculaires et cérébrales. Ces recherches mèneront à une meilleure compréhension de l’impact des maladies vasculaires sur le cerveau et le coeur et contribueront au développement de nouveaux outils de diagnostic et de traitement.
Dr Rafik Tadros est cardiologue, chercheur et Directeur du Centre de génétique cardiovasculaire à l’Institut de cardiologie de Montréal. Il est aussi professeur agrégé à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.
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Catherine Martel est professeure à l’Université de Montréal au département de médecine et au département de pharmacologie et physiologie et est chercheuse à l’Institut de cardiologie de Montréal.
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Marie Lordkipanidzé est pharmacienne de formation, professeure agrégée et Vice-doyenne à la recherche et aux études en sciences pharmaceutiques et professeurs agrégée à la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal. Elle est aussi chercheuse à l’Institut de cardiologie de Montréal
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Chaires de recherches dotées et institutionnelles
Recherche, collaboration, transformation
Nos Chaires de recherche dotées et institutionnelles sont le fruit d’importantes collaborations entre scientifiques, cliniciens, institutions et partenaires. Elles jouent un rôle clé pour faire avancer la science et améliorer concrètement les soins.
Dr Paul Khairy est cardiologue et responsable du Centre de cardiopathies congénitales adultes.
Objet de la recherche :
Étudier l’arythmie chez les adultes atteints d’une maladie cardiaque congénitale.
Description :
Environ 75 nouveau-nés sur 1 000 sont atteints d’une malformation cardiaque et on estime que 25 % des cas sont d’une gravité moyenne ou élevée.
Les progrès récemment réalisés en cardiologie pédiatrique et en chirurgie cardiaque ont permis à un nombre croissant de personnes atteintes d’une malformation cardiaque congénitale d’atteindre l’âge adulte et de mener une vie normale. Toutefois, par suite du stress postopératoire ou du stress que causent ces malformations elles-mêmes, bon nombre de ces personnes meurent encore trop tôt, et subitement. De toute évidence, il nous reste beaucoup à apprendre sur les différents types d’arythmie qui peuvent survenir, leur degré de gravité et les traitements les plus appropriés.
Le Dr Paul Khairy fait de l’arythmie sa spécialité. On appelle arythmie toute anomalie de la fréquence ou du rythme cardiaque. Elle peut avoir diverses causes et produit une large gamme de symptômes, dont certains sont à peine perceptibles et d’autres peuvent entraîner une mort subite. Le Dr Khairy s’intéresse particulièrement à l’arythmie chez les adultes ayant une maladie cardiaque congénitale. Il cherche à approfondir les connaissances cliniques sur l’incidence, le sous-type, l’importance et la gravité de l’arythmie. Il espère également perfectionner les méthodes dont la médecine dispose pour reconnaître les patients à haut risque et améliorer les traitements qui leur sont offerts.
Dre Eileen O’Meara est médecin et chercheuse régulière à l’ICM.
Objet de la recherche :
Étudier le rôle des changements au niveau des biomarqueurs susceptibles de prédire la progression de l’insuffisance cardiaque. Sa recherche examine également les désordres métaboliques reliés aux complications post-transplantation cardiaque, la maladie du greffon ainsi que les traitements pharmacologiques personnalisés chez les greffes et les patients insuffisants cardiaques.
Description :
Avec une prévalence de 1 % à 2 % dans la population générale, l’insuffisance cardiaque est devenue un problème majeur tant au plan clinique qu’au plan de la santé publique. Environ 300 000 Canadiens souffrent d’insuffisance cardiaque congestive et, avec le vieillissement de la population (la prévalence de l’insuffisance cardiaque augmente de façon presque exponentielle avec l’âge), ce nombre connaît présentement une croissance fulgurante. De plus, le nombre de patients souffrant d’insuffisance cardiaque continuera de s’accroître pendant encore plusieurs décennies contrairement à plusieurs autres pathologies cardiovasculaires
L’insuffisance cardiaque constitue un syndrome clinique où le cœur est incapable de pomper le sang adéquatement pour répondre aux besoins métaboliques des tissus. Dans les deux tiers des cas environ, le dysfonctionnement est systolique et habituellement causé par un défaut de contraction du muscle cardiaque. La maladie coronarienne et l’hypertension artérielle en sont souvent la cause. Environ le tiers des patients présentent une insuffisance à prédominance diastolique résultant d’un trouble de remplissage du ventricule gauche secondaire à un défaut de relaxation du myocarde. Cette forme d’insuffisance cardiaque est particulièrement prévalente chez les sujets âgés et encore mal comprise.
Malgré les percées récentes dans la compréhension de la physiopathologie de l’insuffisance cardiaque et le développement de nouveaux médicaments, le pronostic demeure sérieux. Le taux de mortalité à 5 ans atteint 50 % et l’insuffisance cardiaque est la première cause d’hospitalisation cardiovasculaire chez les personnes âgées de plus de 65 ans. Les coûts associés à l’insuffisance cardiaque sont deux fois plus élevés que les coûts associés à tous les cancers regroupés. En diagnostiquant précocement l’insuffisance cardiaque et en la traitant efficacement, on contribue à améliorer la qualité de vie des patients ainsi qu’à réduire le nombre d’hospitalisations et le taux de mortalité.
Dr Philippe Demers est chirurgien cardiaque à l’Institut de cardiologie de Montréal, il est chef du département de chirurgie et chercheur régulier.
Description :
Développement de la chirurgie valvulaire mini-invasive sous contrôle endoscopique.
Dr Stanley Nattel est cardiologue et chercheur à l’Institut de cardiologie de Montréal
Objet de la recherche :
Améliorer les approches thérapeutiques pour les arythmies cardiaques
Description :
Le cœur bat avec une rythmicité régulière qui est essentielle à son bon fonctionnement. Quand cette rythmicité est dérangée, le fonctionnement cardiaque peut être perturbé ou même éliminé. Les arythmies cardiaques constituent la plus importante cause de mort subite dans la population et sont un facteur important de mortalité globale et de morbidité. De plus, elles représentent une grande part des coûts du système de santé.
La recherche du Dr Nattel est basée sur l’hypothèse générale que les mécanismes fondamentaux sous-jacents aux arythmies sont compréhensibles et qu’une fois compris, ils peuvent servir de base de développement à des approches thérapeutiques novatrices, efficaces et sécuritaires.
Le laboratoire du Dr Nattel se distingue par sa multidisciplinarité. Une panoplie de techniques sont appliquées afin de comprendre la fonction électrique cardiaque, et ce, à plusieurs égards : au niveau des gènes qui encodent les petits canaux ultras spécialisés qui portent des courants électriques à travers les membranes des cellules cardiaques, au niveau du fonctionnement des canaux évalués par le biais d’électrodes ultras fines jointes aux membranes cellulaires, au niveau du modèle animal des maladies humaines qui provoquent les arythmies et au niveau des modèles mathématiques employés pour comprendre les mécanismes sous-jacents aux arythmies, ainsi que pour relier les résultats obtenus aux divers niveaux d’étude.
Le laboratoire du Dr Nattel a réalisé plusieurs percées scientifiques d’importance capitale. Parmi ces trouvailles, notons la découverte de nouveaux canaux cardiaques qui sont la cible de nouvelles molécules antiarythmiques, l’identification d’une nouvelle approche thérapeutique (qui prévient le développement de la base pathologique des arythmies au lieu de cibler le produit électrique final) qui devient une approche standard dans la cardiologie moderne et la délinéation des dérangements moléculaires sous-jacents à plusieurs syndromes arythmogènes chez l’homme.
La Chaire Paul-David permet au Dr Nattel de maintenir son leadership mondial dans la recherche sur les nouvelles thérapies pour les arythmies cardiaques et permet de faire des développements intéressants dans ce créneau à l’Institut de Cardiologie de Montréal et à l’Université de Montréal.
Dr Jean-Claude Tardif est cardiologue et directeur du Centre de recherche de l’Institut de cardiologie de Montréal
Objet de la recherche :
Contribuer à l’avancement de la recherche dans le domaine prometteur lié au rôle des nouveaux biomarqueurs et des nouveaux traitements dans la lutte contre l’athérosclérose.
Description :
L’athérosclérose est la principale cause de décès dans le monde. La création de la Chaire place les chercheurs canadiens à l’avant-plan de ce domaine particulier de la cardiologie, tandis que les compétences, l’expertise et le savoir-faire rassemblés au sein de cette Chaire sont garants d’avancées médicales substantielles.
Les travaux de la Chaire visent non seulement à identifier les interventions qui peuvent stabiliser, voire faire régresser l’athérosclérose, mais également à quantifier ces effets dans le cadre d’études précliniques et cliniques. Aussi, ils permettent d’évaluer les effets des nouveaux traitements sur les plaques athéromateuses vulnérables, au moyen de techniques d’imagerie de pointe.
Les cocréateurs de ce projet désirent étudier les interactions entre la composition de la plaque et forces physiques mises en cause dans leur rupture, grâce à des modèles in vitro et ex vivo, ainsi que chez les des patients atteints d’athérosclérose. La quantification in vivo de l’inflammation, la fonction endothéliale et d’autres processus clés seront aussi évalués.
Dr Peter Guerra est cardiologue, électrophysiologiste et chef du département de médecine et de cardiologie à l’Institut de cardiologie de Montréal
Objet de la recherche :
Cette chaire vise à développer un programme de recherche axé sur la génétique et la pharmacogénomique cardiaques. Elle aura également un volet pratique : une clinique consacrée aux maladies cardiaques génétiques. Sur le plan de la formation, la chaire diffuse des connaissances provenant des travaux de recherche et des observations effectuées dans la nouvelle clinique.
Description :
Au Québec, plusieurs maladies cardiaques sont d’origine génétique. Certaines maladies génétiques rares peuvent avoir des conséquences graves comme la mort subite chez de jeunes patients. Dans le cas des maladies coronariennes, qui touchent particulièrement les Québécois, 20 % à 30 % de la population présente des prédispositions génétiques à ce type de pathologie.
Les chercheurs ne manquent pas de patients pour effectuer leurs travaux puisqu’ils ont à leur portée, au Québec, un important bassin de sujets qui souffrent de maladies cardiaques dont l’origine est génétique. De surcroît, en raison de la mobilité moindre de la population en région, ces patients se prêtent bien à la recherche clinique où il est important de pouvoir effectuer un suivi serré.
La recherche en génétique et en pharmacogénomique cardiaques n’en est qu’à ses débuts. En créant la Chaire Philippa et Marvin Carsley, l’Université de Montréal et l’Institut de cardiologie de Montréal se placent à l’avant-garde de la recherche dans ce domaine. Grâce à cette chaire, l’Institut de Cardiologie de Montréal a la possibilité d’entreprendre une recherche très innovatrice et de s’imposer comme leader dans le domaine.
Dr Louis Bherer est neurospychologue et Directeur du Centre Épic de l’Institut de cardiologie de Montréal. Il est aussi Professeur titulaire à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.
Description
Au Canada, neuf adultes sur dix présentent un facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Les maladies cardiaques, vasculaires et cardiométaboliques peuvent accélérer le vieillissement cognitif et augmenter le risque de démence. Les travaux de Louis Bherer visent une détection précoce et une prise en charge des troubles cognitifs associés à ces maladies. Lui et son équipe veulent améliorer la compréhension quant aux troubles cognitifs, développer des approches curatives et préventives et comprendre les effets que peut avoir l’exercice physique sur la santé cardiovasculaire afin de développer des programmes d’intervention pour ralentir ou freiner l’évolution des troubles cognitifs.
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M. Simon de Denus est chercheur à l’ICM, professeur titulaire et Doyen de la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal.
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Les co-titulaires de la Chaire, Dr Louis P. Perrault et Dr Walid Ben Ali sont professeurs au Département de chirurgie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et chirurgiens cardiaques à l’Institut de cardiologie de Montréal.
La transplantation cardiaque et l’assistance ventriculaire mécanique sont les traitements actuels pour traiter les patients souffrant d’insuffisance cardiaque. Ces traitements présentent des contraintes majeures qui limitent la survie et la qualité de la vie des patients.
La Chaire a pour mission de stimuler la recherche fondamentale et appliquée en thérapie cellulaire, génie tissulaire, transplantation cardiaque et assistance ventriculaire, le développement préclinique et l’introduction clinique d’innovations thérapeutiques dans ces champs d’activité visant à venir en aide aux patients souffrant d’insuffisance cardiaque terminale.
Dre Anique Ducharme est clinicienne chercheuse à l’Institut de cardiologie de Montréal. Elle est aussi directrice de la clinique d’insuffisance cardiaque.
Description
L’insuffisance cardiaque demeure la maladie cardiovasculaire qui connaît la plus forte croissance dans les pays industrialisés. La chaire permettra d’améliorer l’espérance de vie des patients ainsi que leur qualité de vie.
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Claudine Gauthier est professeur agrégée à l’Université Concordia et chercheuse à l’Institut de cardiologie de Montréal.
Description
La Chaire vise à développer des techniques novatrices en imagerie par résonance magnétique de l’axe coeur-cerveau afin de supporter la recherche fondamentale et clinique en santé cardiovasculaire. Spécialiste de la physiologie vasculaire et métabolique dans le cerveau, Claudine Gauthier étudie notamment les effets des habitudes de vie sur la physiologie cérébrale vasculaire et métabolique.
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Dr Jean-François Tanguay est cardiologue, chef de l’hémodynamie et chercheur à l’Institut de cardiologie de Montréal. Il est aussi professeur titulaire à l’Université de Montréal.
Objectif
Recherche clinique et fondamentale pour la régénération myocardique en utilisant en particulier les cellules souches.
Description
Au cours des dernières années, les fruits de la chaire ont été octroyés à l’axe de recherche fondamentale du service en thérapie régénérative par des cellules souches pour les cardiomyopathies ischémiques aiguës. Il s’agit de la voie la plus prometteuse pour régénérer le myocarde endommagé par un infarctus ou toute autre forme de cardiomyopathie et restaurer la fonction ventriculaire. Les cellules souches pourraient également permettre à de nouvelles artères de se former pour réoxygéner le myocarde (néovascularisation) et soulager l’angine réfractaire. En termes spécifiques, les chercheurs du service d’hémodynamie tentent de solutionner le problème de la rétention des cellules aux sites ciblés avec des nanotechnologies adaptées. Les retombées pratiques des travaux effectués dans le cadre de cette chaire seraient la régénération du muscle cardiaque suite à l’injection de cellules souches et une solution complémentaire aux problèmes cliniques grandissants de l’insuffisance cardiaque et de l’angine réfractaire. Ces recherches pourraient aussi avoir des impacts de santé publique très importants.