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BRAIN-AF - Traiter le coeur, aider le cerveau

Cette étude a pour objectif de vérifier l’hypothèse selon laquelle la prise quotidienne d’une faible dose d’anticoagulant (rivaroxaban) se traduirait par une réduction du risque de déclin de la fonction cognitive, des accidents vasculaires-cérébraux ou des accidents ischémiques transitoires chez les patients atteints de fibrillation auriculaire.

Présentation

Saviez-vous qu’il y a un lien entre la santé du cœur et celle du cerveau?

L’étude BRAIN-AF est la première étude cherchant à démontrer l’efficacité et la sécurité d’un traitement anticoagulant (médicament qui éclaircit le sang) dans la réduction des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des déficits cognitifs chez les jeunes patients (62 ans et moins) souffrant de fibrillation auriculaire et ayant un risque faible d’AVC.

La fibrillation auriculaire est un trouble du rythme cardiaque qui touche environ 700 000 personnes au Canada dont 25% ont moins de 65 ans. Elle augmente le risque d’AVC et le risque de troubles cognitifs (perte de mémoire, d’attention, capacités d’organisation, etc.).

Afin de réduire ces risques, les lignes directrices canadiennes recommandent un traitement anticoagulant pour les personnes atteintes de fibrillation auriculaire de plus de 65 ans ou avec un risque modéré à élevé d’AVC. Toutefois, toujours selon les lignes directrices canadiennes, aucun traitement n’est recommandé pour les patients atteints de fibrillation auriculaire qui présentent un risque faible d’accident vasculaire cérébral.

L’étude vise donc à voir comment traiter le cœur et aider en même temps le cerveau chez les patients plus jeunes atteints de fibrillation auriculaire.

Participer à l'étude

Pour participer à cette étude, il faut :

  • Avoir un diagnostic de fibrillation auriculaire;
  • Avoir entre 30 et 62 ans;
  • Absence d’hypertension artérielle; de diabète, d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’insuffisance cardiaque;

Fibrillation auriculaire et déclin cognitif

Les maladies cardiovasculaires et les maladies cognitives sont deux problèmes qui suscitent un intérêt et une attention particulière ici et ailleurs dans le monde. Plusieurs études suggèrent un lien entre l’ischémie cérébrale silencieuse, un déclin des fonctions cognitives et la fibrillation auriculaire.

« Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), on compte 47,5 millions de personnes atteintes de démence dans le monde. Au Canada, ce sont environ 750 000 personnes qui souffrent présentement de démence et on s’attend à ce que ce chiffre double d’ici 2031. Il s’agirait donc d’une grande victoire si nous arrivons à prévenir une partie des cas de démence, notamment ceux reliés à la présence de fibrillation auriculaire, grâce à l’étude BRAIN-AF » déclare Dre Lena Rivard, cardiologue et directrice de l’étude en question.

Avec l’étude BRAIN-AF, nous émettons l’hypothèse qu’en débutant un traitement anticoagulant à faible dose chez des patients atteints de fibrillation auriculaire à faible risque d’accident vasculaire cérébral, nous réduirons les risques du déclin de la fonction cognitive, des AVC ou des accidents ischémiques transitoires. L’intérêt de cette recherche réside notamment dans le fait qu’elle contribuera à mieux comprendre les effets des maladies cardiovasculaires sur le déclin des fonctions cognitives. En somme, l’étude vise à voir comment traiter le cœur et aider en même temps le cerveau.

Informations générales

Investigateur principal et comité exécutif
Collaborateurs
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