Les facteurs génétiques contribuent de façon significative à la survenue de la fibrillation auriculaire, une arythmie cardiaque fréquente
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Montréal, le 28 mars 2024 - Contrairement à ce que pensent certains cliniciens, une analyse de la littérature des 25 dernières années a récemment conclu que les facteurs génétiques contribuent de façon significative à la survenue de la fibrillation auriculaire (FA). Cette revue de littérature a été réalisée par plusieurs cardiologues experts de la FA et de la génétique, sous la direction de Dr Jason D. Roberts, cardiologue électrophysiologiste à l'Université McMaster et à Hamilton Health Sciences ainsi que de Dr Rafik Tadros, cardiologue à l'Institut de cardiologie de Montréal, professeur adjoint à l'Université de Montréal et titulaire de la Chaire de Recherche du Canada en génétique cardiovasculaire translationnelle. La FA est l'arythmie cardiaque la plus courante et elle est associée à des risques accrus d'insuffisance cardiaque, d'accident vasculaire cérébral et de démence. Elle touche plus de 1 % de la population. Jusqu'à présent, elle n'était traditionnellement pas considérée comme une forme héréditaire de maladie cardiaque.
Les conclusions de cette étude du Canadian Journal of Cardiology, publiée par Elsevier, amènent les auteurs à recommander que les patients atteints de FA précoce subissent un dépistage clinique pour éliminer les risques de cardiomyopathie ventriculaire et la canalopathie cardiaque, deux syndromes causés par des variants génétiques et qui peuvent mettre la vie des patients en danger. Les cardiomyopathies ventriculaires affectent la structure des ventricules gauche ou droit, alors que la canalopathie cardiaque est généralement responsable de l'apparition de troubles du rythme cardiaque et de mort subite chez des patients qui ont par ailleurs un coeur structurellement normal. Advenant que l'un de ces deux syndromes soit suspecté, les auteurs recommandent que des tests génétiques appropriés soient effectués.
Pour le Dr Tadros, « reconnaître qu'une FA puisse être causée par des facteurs génétiques encouragera, espérons-le, les cliniciens à réaliser une évaluation clinique minutieuse, incluant les antécédents familiaux, en particulier dans les cas où la FA est diagnostiquée en plus jeune âge. Ultimement, cela réduira les complications graves et la mortalité attribuables à ces cardiomyopathies et canalopathies cardiaques ».
Il importe toutefois de noter que les maladies génétiques mentionnées ci-dessus ne sont à l'origine que d'une minorité des cas de FA. Dans la majorité des cas, la FA demeure une arythmie non dangereuse lorsqu'elle est prise en charge adéquatement.
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