Le nombre d’infections contractées à l’hôpital, que l’on nomme infections nosocomiales, tend à augmenter dans la majorité des établissements, et ce, partout dans le monde. Avec raison, ce type d’infections représente souvent une source d’inquiétude pour les patients. Bien qu’il soit impossible d’éliminer complètement ces infections, l’Institut de Cardiologie de Montréal met tout en œuvre pour leur livrer une lutte sans merci.
C’est grâce à une équipe dédiée, composée de conseillères en prévention, de microbiologistes infectiologues et d’une équipe de désinfection spécialement formée, que peut s’opérer ce combat quotidien. Les priorités de cette équipe multidisciplinaire visent à prévenir et surveiller le nombre de cas d’infections, gérer les éclosions, éduquer le personnel et les visiteurs quant aux mesures à adopter ainsi qu’à instaurer les meilleures pratiques visant à enrayer les infections.
Se laver les mains peut sembler un geste banal. À portée de tous, il s’agit pourtant de l’acte le plus important à poser pour réduire le nombre d’infections nosocomiales. Le simple fait de se laver les mains au moment opportun, soit, en entrant et en sortant de l’établissement ou d’une chambre de patient (à l’aide du gel hydroalcoolique "Purell" disponible à toutes les entrées et sorties), permet de réduire de 50 % la propagation des infections nosocomiales. Pour le bien-être de nos patients, voici quelques autres mesures qui devraient être respectées par nos visiteurs :
Par définition, une infection nosocomiale est une infection contractée en milieu hospitalier. Pour être considérée comme nosocomiale, l’infection doit se développer dans un minimum de 48 h après l’admission d’un patient. En deçà de 48 h, l’infection pourrait avoir été contractée en dehors de l’hôpital. Les personnes les plus à risque de contracter une infection nosocomiale sont les enfants, particulièrement les nouveau-nés, et les personnes âgées.