Jeux Olympiques par ,
10 Février 2014 - 14:30
Oui, le cœur des athlètes pratiquant des sports d’endurance, comme la course à pied, la natation ou le triathlon, présente des caractéristiques cardiaques morphologiques et fonctionnelles différentes des personnes en condition physique normale. L’entraînement physique en endurance entraîne une augmentation des diamètres des cavités cardiaques ventriculaires, gauche et droite, et aussi de l’oreillette gauche. Le cœur de l’athlète se caractérise aussi par une épaisseur de cavités et une masse musculaire cardiaque plus importantes. Au niveau fonctionnel, ces modifications sont responsables d’un plus grand volume de sang éjecté par minute (débit cardiaque) et d’un plus grand volume de sang éjecté à chaque battement (volume d’éjection systolique) au repos et à l’effort. Toutefois, ces différences cardiaques ne sont pas clairement démontrées concernant les sports de force-puissance, comme le sprint ou l’haltérophilie.